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Le Chant du Capricorne

par Nicolas Martin-Sagarra

Illustrations de Hector Viana-Martin

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Et je replonge au cœur d’un envoûtant voyage.
De ceux dont on ne revient jamais tout à fait.
Le parfum de la piste m’a pris dans son sillage…
Saudade, jour et nuit, je ressens tes effets.

Poésie, aquarelles et musique rythment avec nostalgie et émotion ces « escales mozambicaines », véritables chants d’amour à un pays sillonné pendant trois années (2012-2015) par Nicolas Martin-Sagarra, musicien-poète, et son fils Hector Viana-Martin, illustrateur et botaniste.

Dans cet étonnant carnet de voyage, issu du temps long du souvenir et bercé par l’enivrante présence de la musique (avec la complicité inspirée d’Olivier Kléber-Lavigne), l’auteur laisse aussi vagabonder son amour pour la langue portugaise et la traduction poétique.

Le Chant du Capricorne nous invite à lire, regarder et écouter, l’empreinte intime d’un voyage sans bornes

Nous avons tenu à ce que les textes de Nicolas Martin-Sagarra soient traduits en portugais afin de prolonger le voyage car la langue est un voyage en elle-même.

Un voyage au Mozambique enchanteur par la poésie de son écriture, de sa musique et de ses illustrations.

David Diop, Écrivain

Laissez-vous envoûter par Le Chant du Capricorne !

L’auteur

Percussionniste, auteur-compositeur et traducteur, Nicolas Martin-Sagarra est né à Pau en 1970, au sein d’une famille qui lui fait découvrir dès l’enfance la saveur du voyage, des langues, des cultures et des musiques venues d’ailleurs.

Il a vécu notamment au Brésil et au Portugal. Il a passé plusieurs années au Mozambique, pays de bien des rencontres musicales, pour lequel il ressent une profonde nostalgie.

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L’illustrateur

Hector Viana-Martin est franco-brésilien, né à Pau en 2001. Étudiant en biologie végétale tropicale, il a depuis son jeune âge la passion du dessin. Maîtrisant avec brio l’art de l’illustration botanique et naturaliste, il tient également depuis son enfance des carnets de voyage. Ses années d’adolescence au Mozambique ont imprimé dans sa mémoire l’éblouissante beauté de l’Afrique australe.

Lauréat du Prix universitaire du carnet de voyage étudiant au 23ème Rendez-Vous International du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand (2023).

 

Quelques mots sur le projet

Trois questions à Nicolas et Hector

1/ Nicolas, Hector, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Hector : Je m’appelle Hector Viana-Martin, j’ai 23 ans. Je suis en deuxième année de master de biologie et je me spécialise en botanique tropicale (surtout les orchidées). Je suis franco-brésilien, ma mère est du Minas Gerais et mon père de Pau. Ainsi, j’ai eu la chance de passer la plupart de mes vacances d’été au Brésil. J’ai toujours beaucoup dessiné et ces voyages au Brésil ont enrichi mon travail graphique. Ma passion pour la botanique et le tropical prend aussi sa source là-bas.

Nicolas : Je m’appelle Nicolas Martin-Sagarra, j’ai 55 ans. Je suis musicien professionnel (batteur et percussionniste) depuis une trentaine d’années, après des études de lettres et de langues. J’ai toujours beaucoup voyagé grâce à mes parents, puis mon métier qui m’a permis de découvrir bien des lieux, en France comme à l’étranger. J’aime également beaucoup la traduction, littéraire et poétique, ainsi que la marche, activité très inspirante. Plutôt auteur-compositeur de chansons habituellement, je me suis lancé, un peu par hasard, dans l’écriture de ce projet poétique aux multiples ramifications artistiques.

2/ Vous nous proposez quelques escales mozambicaines dans votre recueil. Quel est votre rapport avec le Mozambique ? Combien de temps y avez-vous vécu ? 

Hector : Pour mon entrée au collège, ma mère a pris un poste au Mozambique (directrice du Centre Culturel Franco-Mozambicain) et nous sommes partis à quatre vivre plusieurs années à Maputo (ma mère, mon père et mon petit frère). Nous avions l’avantage de déjà parler le portugais et il n’y avait donc pas de grande barrière de la langue à Maputo (si l’on exclut les innombrables langues locales). J’ai fait ma sixième, cinquième et quatrième là-bas. En y repensant, je crois que ces années ont beaucoup joué sur la construction de la personne que je suis aujourd’hui. De ces années au Mozambique, je garde surtout le souvenir de nos voyages durant les vacances scolaires, au Mozambique, en Afrique du Sud ou au Swaziland.

Nicolas : Je suis peu à peu tombé amoureux de ce pays très méconnu de l’Afrique australe, à la beauté sauvage. Ce bout de vie d’un peu plus de trois années a été l’occasion, en plus de nos magnifiques voyages et découvertes, de faire, à titre personnel, d’incroyables et inoubliables rencontres musicales et artistiques. Ces nombreux contacts m’ont permis d’y retourner quelquefois. Ce bain de plusieurs années dans une autre teinte de la palette lusophone aura été passionnant, d’autant que le Mozambique est culturellement très riche, à la mesure de ses ressources naturelles, fort mal réparties par une oligarchie au pouvoir depuis des décennies. Ce pays m’aura également marqué par sa très grande pauvreté et son histoire dramatique, dont on voit encore les stigmates au quotidien.

3/ En tant qu’artistes, en quoi ou comment cette immersion dans ce pays a nourri votre créativité ? Y a-t-il eu un avant et un après Mozambique ?

Nicolas : En tant qu’artiste, je suis arrivé sur la pointe des pieds, à l’écoute. Je me suis ouvert aux autres et en ai été récompensé au centuple. J’ai beaucoup aimé cette expérience, ce regard neuf de part et d’autre et cette absence de case où rester enfermé, de barrière. La musique permet cela. Cet état d’esprit, le bouillonnement artistique de la capitale, le fait de n’être que de passage, plus dans l’instant, à un âge un peu charnière également à l’époque, tout cela m’a conduit à de très nombreuses rencontres et m’a poussé à tenter des expériences dans des champs inédits, comme la danse contemporaine, entre autres choses. Mais ma plus belle rencontre reste celle du regretté Chico Antonio, l’une des icônes de la chanson populaire mozambicaine qui m’aura « embarqué » avec lui dans tous ses projets, aux quatre coins de la capitale et du pays. Une expérience inoubliable. Le Chant du Capricorne célèbre sa mémoire. Il y aura à jamais un avant et un après Mozambique. Un très grand vide surtout, que viennent combler en partie ces « Escales mozambicaines« , projet familial et multiforme.

Hector : À notre retour en France, l’expérience de ce séjour de 3 ans dans un pays que peu de gens connaissent m’a permis de construire une certaine confiance en moi et une personnalité face aux autres. Étant encore jeune lors du séjour au Mozambique, je pense que cette immersion a surtout joué plus tard sur ma créativité, notamment au lycée lors de certains projets d’arts plastiques que j’ai faits en lien avec le Mozambique, puis Le Chant du Capricorne. Aujourd’hui, je pense que ce séjour a définitivement ancré en moi la passion du voyage, surtout de la vie à l’étranger et maintenant je n’aimerais pas l’idée d’être bloqué où que ce soit !

Extraits

Pedacinhos de Min, extrait de La Chant du Capricorne, Nicolas Martin-Sagarra et Hector Viana-Martin, Editions Partis Pour
Maputo Fin du Jour, extrait de La Chant du Capricorne, Nicolas Martin-Sagarra et Hector Viana-Martin, Editions Partis Pour
A Memoria Das Fendas, extrait de La Chant du Capricorne, Nicolas Martin-Sagarra et Hector Viana-Martin, Editions Partis Pour
CD_LeChantDuCapricorne_NicolasMartinSagarra_OlivierKleberLavigne

À l’occasion de la sortie du livre, Nicolas Martin-Sagarra offre un accès à prix libre à l’album numérique dont sont issus les textes du Chant du Capricorne.

Et si vous voulez encourager et soutenir le travail de Nicolas, Hector et des musiciens qui ont contribué à l’album, vous pouvez également vous procurer le CD physique dans notre boutique. 

Pour prolonger la lecture, je danse au rythme du Capricorne !

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