À l’automne 2021, Ecobivouac rejoignait vos mains. Vos étagères, vos sacs à dos, vos bibliothèques et médiathèques, vos refuges de montagne, vos librairies.
Deux ans après sa sortie, l’ouvrage est (presque) épuisé. Ceci témoigne de votre incroyable attrait pour ce sujet, de votre sensibilité pour le vivant et pour un rapport plus apaisé au dehors ! Les médias en parlent, mais les murmures se font aussi plus forts en forêt, dans les cercles plus intimes que vous fréquentez. Merci pour cela. Alors, nous avons décidé de poursuivre l’aventure et de rééditer Ecobivouac.
Depuis deux ans, Marine sillonne les routes de France et de Belgique, à la rencontre des lecteurs et amoureux de la nature. De conférences en ateliers, sur des festivals ou pour des évènements privés, elle vous rencontre. Et ensemble, souvent, vous partagez un bivouac, ou une balade sous la canopée. Nous avons capitalisés vos retours, nous avons consulté certains et certaines d’entre vous. Nous avons remis quelques données à jour, nous avons ajouté de belles photos (toujours en respectant
nos engagements écologiques), nous avons changé le format (22 x 26 cm) et réduit le nombre de pages, pour en faire un vrai allié de tous les jours. Pour que le message porte encore plus loin !
Ecobivouac renaitra donc au début du printemps, temps propice aux premières aventures en nature.
Vous pouvez dès aujourd’hui en arroser la graine : passez commande de cette nouvelle et belle édition pour être surs de recevoir votre exemplaire dès la sortie des presses et profitez d’un tarif préférentiel !
Partir pour quelques heures, ou quelques jours, nous immerger au cœur d’un paysage préservé nous fait du bien. Que nous sachions l’expliquer ou non, que nous y pratiquions une activité intense ou profitions pour observer la vie s’y exprimer, nous recherchons cette intense connexion.
Faire partie d’un tout, et pourtant, s’y sentir tout petit. S’autoriser cette connexion, c’est découvrir qui nous sommes vraiment. C’est retrouver la place qui sonne juste.
Écobivouac. Le manuel pratique de l’outdoor éthique est ici pour rétablir le lien. Rouvrir la voie. La voie vers des activités de pleine nature intégrées. Pour que les montagnes, les rivières et la campagne ne soient plus seulement nos terrains de jeux, mais redeviennent la maison. Une maison que l’on connait, que l’on aime, dans laquelle on se sent bien, une maison que l’on partage, aussi.
Dans ce guide, Marine Menier a compilé les bonnes pratiques pour ne laisser qu’une empreinte minimale sur le milieu et pour une approche écologique des activités de pleine nature.
Mais ce livre est aussi un moyen de glisser un œil derrière le rideau de la grande scène, car c’est en découvrant tout ce qui se trame sous terre, dans l’eau et dans les plus hautes branches des arbres, que l’on comprendra à quel point on fait partie d’un tout et que c’est ainsi qu’on trouve l’équilibre.
Bienvenue chez vous !
L’auteure
Depuis son plus jeune âge, Marine Menier aime passer du temps en nature. Née et élevée sur les contreforts des Alpes françaises, elle développe très tôt un attrait pour les activités outdoor, les randonnées et la vie dans les bois, guidée sur ce chemin par des parents sportifs et curieux. Enfant, elle participe à de nombreuses actions bénévoles en faveur de la biodiversité et de la protection des espèces en danger.
Après des études en droit international public, géopolitique et analyse de conflits, Marine Menier s’est spécialisée dans la gestion des risques à l’international. Avec 10 ans d’expérience dans la sécurité et sûreté au sein de grandes ONG françaises et anglaises (sécurité personnelle, sécurité organisationnelle et gestion de crise), elle intervient depuis 4 ans en tant que consultante pour des organisations aux mandats variés (urgence & développement, droits de l’Homme, environnement), accompagnant à la fois employés et dirigeants, en France et sur tous les continents. En parallèle, elle a fondé Get ready, une structure spécialisée dans l’appui aux voyageurs (profils aventure et expéditions), dans le développement de leurs savoirs et savoir-faire (préparation, logistique et télécommunications, sécurité et santé, premiers secours, etc.).
Marine est également équipière secouriste (Croix-Blanche) et secouriste en santé mentale (PSSM), formatrice de formateurs, rédactrice presse spécialisée, instructrice ponctuelle pour des événements outdoor et vie en nature, et point focal log et sécu pour des expéditions internationales.
Passionnée de Nature et de savoirs ancestraux, elle dispose d’un large panel de compétences et d’une grande adaptabilité qu’elle met au profit de la découverte de nouveaux, et plus anciens, horizons.
Son expérience dans l’humanitaire lui fait prendre conscience d’éléments essentiels, fondations importantes de cet ouvrage :
- L’humain et le reste de son environnement naturel sont indissociables, de l’infiniment petit à l’infiniment grand : nous ne pouvons pas nous détacher de toutes les lois universelles !
- L’humain s’est peu à peu déconnecté de ses savoir-faire et savoir-être ancestraux qui lui assuraient pourtant la survie et l’équilibre : nous avons beaucoup à apprendre ou réapprendre des autres espèces !
- Une action réalisée ici a toujours un grand impact là-bas : conscientiser nos actions permet de réduire les conséquences négatives qui ont bien souvent pour base une bonne intention !
- La pédagogie est un outil formidable : la transmission, le partage et l’entraide sont des éléments essentiels pour construire tous ensemble un futur plus lumineux pour la planète !
Trois questions à Marine Menier
1/ Pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Marine. J’ai 35 ans, et je me définis comme une grande curieuse : toujours à l’affut d’un nouveau projet, d’un nouveau sujet, d’une thématique à explorer, de nouvelles personnes à rencontrer.
Certains me qualifierait d’hyperactive, et ils n’ont pas tout à fait tort. Autoentrepreneur depuis plusieurs années, je porte de multiples casquettes professionnelles. En premier lieu, je suis consultante, formatrice et formatrice de formateurs dans le domaine de la gestion des risques dans l’humanitaire. Sécurité, sureté, santé physique et psychologique. J’accompagne les individus et les organisations dans la compréhension de leur environnement, pour améliorer leur quotidien, et in fine, pour qu’ils puissent remplir leur mission. Je décline cette activité auprès de publics différents, dans le cadre d’expéditions internationales mais aussi auprès du grand public voyageur. J’aime transmettre des compétences, des connaissances, et une vision de la vie qui repose sur la bienveillance et l’espoir. J’aime l’échange et le partage, et apprendre des autres aussi. Ma deuxième casquette me porte vers les activités de pleine nature, avec une approche finalement très similaire : apprendre à connaitre son milieu, reconnecter aux besoins essentiels, simplifier la vie et créer du lien pour vivre mieux, pour imaginer des lendemains plus doux et équilibrés pour le vivant dans son ensemble. J’ai beaucoup voyagé, et si j’aime toujours beaucoup ça, je lève un peu le pied pour être d’avantage en accord avec mes valeurs : agir en local et limiter l’impact environnemental des mouvements. Tout est question d’équilibre.
J’écris, je dessine, je construis des choses avec mes mains, je lis aussi beaucoup, je médite, et je pratique plusieurs sports, tantôt pour calmer le rythme en solitaire, tantôt pour me défouler et partager des moments conviviaux. Je suis à la fois un animal très sauvage, et pourtant assez social ! Je pourrais me nourrir intégralement de pizzas (mais je me soigne) et je me débrouille plutôt pas mal aux fléchettes ! Je vis dans un village à proximité de Lyon, à la campagne mais pas trop loin des transports en commun, et si mes montagnes grenobloises me manquent un peu, je profite à fond de cette région qui a beaucoup à offrir !
Mes projets dans le futur ? Continuer à explorer, à chercher des réponses à mes questions et à proposer de partager mes observations et idées !
2/ Pourquoi avoir écrit un manuel pour une pratique de l’outdoor éthique ? Est-ce lié à un constat ou à une expérience ? Pourquoi est-il essentiel de prendre conscience de notre impact dans les activités en pleine nature ?
L’écriture de ce livre est partie d’un double constat : les français, pour une grande partie, expriment ce besoin de nature et cette envie de pratiquer des activités hors les murs. Ces pratiques se démocratisent, et c’est tant mieux. J’aimerai d’ailleurs mettre encore d’avantage les gens dehors ! Mais cette tendance, comme toutes les tendances quand elles se massifient, peuvent avoir des impacts importants sur les milieux. En parallèle, j’avais découvert grâce à mes voyages que d’autres pays semblaient avoir une conscience plus développée de ces enjeux, une approche plus intégrée de l’humain et du reste du vivant, et étaient plus « en avance » sur les bonnes pratiques à adopter. Lorsque j’ai souhaité en parler lors de mes stages et ateliers, je me suis rendue compte qu’il n’existait pas de ressources en français, adaptées à notre contexte. J’ai décidé de contribuer à pallier à ce manque. Comme un socle de base pour générer des discussions, des échanges, et faire émerger conscience collective et pratiques améliorées. Mais pour moi, c’est aussi avant tout une manière d’accompagner l’humain sur le chemin de sa maison, la nature dont il fait intégralement partie !
3/ Qu’est-ce que la nature et la pratique du bivouac t’apportent au quotidien ?
Je différencie ici mes petites promenades quotidiennes (ou plus statiques sur mon sit spot) dans des lieux que je connais bien, et mes sorties un peu plus lointaines, où j’explore de nouveaux territoires. Dans un premier cas, la nature est un peu une amie qui m’accueille lorsque j’ai besoin de prendre de la distance avec le quotidien : observer, être plutôt que faire, et remettre les choses en perspective. Il y a toujours une petite leçon ou un apprentissage lorsque je pars me poser dehors. Etre en nature m’aide aussi à déconnecter sur le plan digital, et c’est nécessaire lorsqu’on travaille majoritairement via ces canaux (ce qui a été le cas à outrance avec la pandémie). Que ce soit sur des zones que je connais ou pas, je satisfais aussi ma soif de découverte et d’exploration, puisque je découvre toujours de nouvelles choses, dans l’infiniment petit ou l’infiniment grand.
Le bivouac quant à lui me ramène à l’essentiel : prendre le temps des choses simples, boire, manger, dormir. En reconnectant avec des savoirs et savoirs faire ancestraux, des choses que nous avons presque désapprises mais qui restent enfouies en nous. Savoir faire soi-même, et tout simplement être soi-même dans sa plus pure essence ! En nature, même seule, je me sens extrêmement liée à tout ce qui m’entoure, avec confiance et apaisement.
Trois questions à Pauline Martin (L’illustratrice)
1/ Peux-tu te présenter en quelques mots.
Je suis née à Séoul en 1993 et j’ai grandi à Lantriac, un petit village proche du Puy-en-Velay en Auvergne. Après deux années à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, je rentre en 2014 à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Je suis une personne d’action. J’adore profiter de la vie et vivre à fond. Je pratique le surf, l’escalade, le skate. Être proche de la mer comme de la montagne. Je fonce dès qu’une opportunité s’offre à moi. C’ est l’occasion de nouvelles expériences, de nouveaux projets. Après avoir vécu un an en camion, je pars vivre à Tahiti. J’aime aller jusqu’au bout des choses et le faire bien.
Ce qui m’intéresse dans mon travail, c’est la diversité des projets. Je peux passer de la bande dessinée à la création de logos, des dessins scientifiques aux fresques végétales. J’ai beaucoup développé ma technique et mon style grâce aux différents projets sur lesquels j’ai travaillé.
2/ Es-tu une adepte du bivouac ? Aimes-tu passer du temps dans la nature ?
Pendant plusieurs années, j’ai fait partie des scouts. J’ai donc fait énormément de sorties bivouacs et j’ai participé à des projets humanitaires, notamment en Éthiopie. Pour moi, c’est essentiel d’être dans la Nature.
D’ailleurs, vivre en camion m’a permis de ressentir les saisons. On profite du dehors. On prend le temps. On vit avec l’Élément.
3/ Tu as illustré ce guide de Marine. Mais ton travail artistique est aussi marqué par des fresques très détaillées, mystérieuses, de forêts, d’arbres, de lianes. Une nature sauvage. D’où te vient ton inspiration ?
Je tire mon inspiration des paysages que j’ai vus dans les pays tropicaux, notamment en Amérique du Sud, où la nature luxuriante prend toute la place
Pour faire ces dessins, je travaille sur un papier spécifique qui vient d’Allemagne au format A3 et j’utilise un stylo à l’encre de chine. Ce sont des paysages grandioses avec énormément de détails (toutes ces petites choses que personne ne voit). Pour certains, j’ai même utilisé une loupe. Un seul feuillet A3 peut prendre jusqu’à une cinquantaine d’heures de travail. Pour certains dessins, j’ai assemblé six feuilles A3 et cela fait comme une fenêtre sur le monde.
Extraits
On en parle !
Une interview de Marine Menier dans Survival Mag (5/10/2021)
« Un atelier et un livre pour découvrir l’éco-bivouac » dans le Dauphiné libéré (02/12/2021)
« IEF, SVT, balades et programmes officiels » par Tiphanya sur le blog Mon Autre Reflet (05/04/2022)
« Quatre questions autour d’Ecobivouac, le manuel pratique de l’outdoor éthique » par François Jourjon sur le site Randonner Malin (27/04/2022)
Marine Menier présente le bivouac écoresponsable lors du Festival Nature Nomade à Nantes (12/11/2022)
Rencontre avec Marine Menier enregistrée lors du festival Nature Nomade dans l’émission « Nuages Delay » (06/12/2022)
Ecobivouac. Le manuel pratique de l’outdoor éthique a été recensé par l’excellent magazine Carnets d’Aventures ! Chronique à retrouver ici. (01/04/2023)
Nos partenaires dans cette belle aventure !
Nous avons la chance de compter parmi nos partenaires dans cette aventure, Katadyn France, qui offre aux cinquante premières personnes qui s’engagent à bivouaquer plus responsable un set de repas compact, le ReKit Bio de Light My Fire ! Une paille, une fourchette/cuillère et une petite gourde pliable en bioplastique en canne à sucre ! Il est disponible en bleu, jaune ou rose. Elle est belle la vie, non !?
Associés au projet de Marine Menier, l’entreprise propose des solutions les plus respectueuses possibles de l’environnement, liées à l’hydratation, à l’alimentation ou au couchage en bivouac, afin de répondre aux besoins des aventuriers et des pratiquants outdoor en autonomie.