Sur l’île de Noirmoutier
Suite à l’invitation par Vagues Océanes au camping Le Brandais à Brem-sur-Mer en Vendée en compagnie de Tiphanya et Nine, nous avions deux journées pour découvrir le camping et les environs. Sachant que les enfants souhaitaient faire du vélo, tester la plaine de jeux et profiter de la piscine, il ne nous restait qu’une journée à consacrer à la découverte de la Vendée. Entre les marais salants, les fermes ostréicoles, les Sables-d’Olonne, l’île d’Yeu ou celle de Noirmoutier et son passage du Gois, le marais Poitevin ou encore le Puy du Fou, nous avions l’embarras du choix. Après étude des différentes possibilités adaptées tant aux enfants qu’aux grands et des temps de parcours depuis le camping, nous nous sommes mis d’accord pour aller sur l’île de Noirmoutier.
Noirmoutier-en-l’Ile
Premier arrêt sur l’île : Noirmoutier-en-l’Ile. Nous voulons déambuler dans les ruelles de la ville. Prendre le temps d’observer, d’admirer, de savourer. Suivre nos envies ou celles des enfants. Nous nous promenons le long du port, puis sur la jetée Jacobsen d’où nous recherchons les oiseaux de la réserve du Müllembourg. Nous retournons ensuite à la place d’Armes d’où nous admirons le château fort et nous perdons dans les ruelles tranquilles du quartier Banzeau, le plus vieux quartier de la vile mais aussi de l’île. J’ai aimé me perdre dans ces ruelles fleuries aux maisons blanches et aux volets bleus. Il y règne un tel calme ! On entend juste les rires et questions des enfants.
Barbâtre
Munis du livret des mini-explorateurs de l’Office du Tourisme, nous quittons Noirmoutier-en-l’Ile pour rejoindre Barbâtre. Ce livret propose quatre itinéraires thématiques sur l’île sous forme de chasse aux trésors : le mini-marin, le mini-historien, le mini-gourmand et le mini-aventurier. Nous avons laissé aux enfants le choix du parcours qui s’est décidé davantage en fonction de leurs aspirations futures : le parcours mini-aventurier à Barbâtre. Nous avons donc marché en étant attentifs aux détails sur les façades et sur le parcours afin de pouvoir répondre aux questions et obtenir le diplôme de mini-aventurier.
Barbâtre, jolie, sauvage, douce, charmante. En m’y promenant, j’ai eu envie d’y poser mes valises pour quelque temps et de ralentir le rythme. Prendre le vélo pour aller au marché ou à l’épicerie. Se balader en fin de journée sur la plage, se poser, jouer dans le sable, baigner les pieds, attendre le coucher de soleil avec un pique-nique. Lire dans le jardin à l’ombre d’un arbre. Prendre le petit-déjeuner sur la terrasse en famille. En regardant ces jolies maisons, j’entends les portes qui grincent, les rideaux qui dansent dans le vent, les rires joyeux des enfants. Je sens les odeurs de confiture de la fin de l’été, des tartes aux abricots, du pain qui sort du four, de la cire utilisée pour faire briller les meubles ou encore de la lessive. Elles ont quelque chose de romanesque et semblent se fondre dans le paysage. Je me remplis de ces clichés de mon imagination. Je suis bien.
Le passage du Gois
Il y a longtemps déjà, j’avais vu à la télévision un reportage sur la Vendée. De ce reportage, je n’avais retenu que le passage du Gois, cette route uniquement accessible à marée basse, et je m’étais dit qu’un jour je l’emprunterais à mon tour avec ma voiture. Je trouvais ce passage exceptionnel. Attendre que la marée descende pour pouvoir passer. Respecter le rythme de la nature. Et se dire que jusqu’à la construction du pont actuel en 1971, ce passage était le seul endroit d’où l’on pouvait quitter ou accéder à l’île en voiture. Deux fois par jour, la route s’ouvre et la mer dévoile ce ruban d’asphalte. C’est merveilleux ! Vous ne trouvez pas ? Nous n’avons pas réussi à être les premiers dans la file pour assister au spectacle. Pourtant, je me sentais tellement pleine d’enthousiasme et de joie lorsque je m’y suis engagée. J’aurais aimé pouvoir m’arrêter pour profiter du moment et prendre des photos. Malheureusement, il est interdit de s’arrêter sur la route ou sur les côtés pour des raisons de sécurité. Et puis, de toute façon, j’aurais eu trop peur de ne plus pouvoir ressortir de là. Alors, j’ai regardé partout à la fois. Les gens qui, équipés de seaux et d’un instrument particulier, partent à la pêche aux coquillages. La mer qui se retire encore. Les algues laissées par celle-ci sur la route. Je suis émerveillée ! D’autant plus que je m’étais promis d’y aller et que, avant de revenir en Vendée, j’avais complètement oublié son existence. Si vous voulez l’emprunter et profiter pleinement de l’expérience, vérifiez les heures de passage avant de vous y rendre.
Toutes les photos présentées ici ont été prises par Tiphanya du blog Avenue Reine Mathilde puisque je conduisais et que je n’ai pas encore la capacité de photographier en conduisant. Merci à elle pour le partage de ses photos.
Retour au camping Le Brandais
Après cette très belle journée, nous rentrons au camping Le Brandais. Le mobil-home qui nous attend est confortable et très agréable. J’ai passé une grande partie de mes vacances d’enfant dans un camping. Je suis passée de la petite caravane sans douche et sans toilette à la toute grande caravane au confort tout compris. Ensuite, pendant de longues années, je suis partie avec la tente, des matelas de sol et le petit réchaud. Je découvre désormais le camping en mobil-home. Plus facile, plus pratique et plus confortable avec les enfants. Plus reposant aussi. Mais moins aventureux, moins en contact de la nature. Toutefois, peu importe le logement finalement, l’avantage des vacances en famille en camping reste la liberté et l’autonomie des enfants. C’est pour cette raison que, le lendemain, nous n’avons pas bougé. Rouler à vélo dans les allées, explorer le parc, s’arrêter pour jouer à la plaine de jeux ou sauter dans le château gonflable, discuter avec les gens, aller à la piscine. Même si la piscine extérieure est chauffée, le vent était trop froid pour nous y baigner. Alors, nous avons profité de la piscine intérieure. Certes, elle n’est pas ludique, mais les enfants ont adoré s’y baigner. L’avantage est qu’elle est également chauffée. Sacha ayant vite froid dans l’eau, il a pu y rester plus longtemps que d’habitude. Enfin, nous terminons cette vraie journée de vacances au camping avec des moules pour Nine et moi.
– la proximité de la plage
– la petite épicerie et le service de commande du pain
– les deux piscines chauffées
– les plats à emporter
– le club enfant (uniquement pendant les vacances d’été)
– la plaine de jeux et le château gonflable
– réactivité pour répondre aux problèmes techniques des clients
– Internet payant – prix du nettoyage en fin de séjour – peu d’espace entre les mobil-homes
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Je tiens à remercier Vagues Océanes pour l’invitation. Bien que cet article résulte d’une collaboration, je reste totalement libre du contenu.
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Que de beaux souvenirs en découvrant ton article.
Et encore merci pour la découverte du passage du goix, c’est fantastique !
Oui, de chouettes souvenirs. Merci à toi d’avoir pris les photos ! J’étais toute joyeuse d’être sur ce passage. C’est un endroit extraordinaire. Nous devrions retourner en Vendée à vélo.
Que de belles photos ! Je connais l’île de Noirmoutier, étant originaire de Loire-Atlantique, j’y suis déjà allée plusieurs fois et c’est toujours un régal 🙂
Merci… J’aimerais beaucoup y retourner et prendre le temps de faire du vélo…