Itinéraire d’un voyage dans les Cyclades
L’année passée, à la même époque, nous marchions sur les sentiers des îles cycladiques, nous nous baignions dans les eaux turquoises de la mer Egée, nous nous régalions de yaourt, de miel, de fruits sucrés et de feta à Naxos, sirotions des Mythos au coucher de soleil et roulions les cheveux au vent sur les routes d’Andros. Un voyage longtemps rêvé et attendu qui nous a fait tomber amoureux des Cyclades. Un voyage de trois semaines sur 5 îles cycladiques choisies un peu au hasard, en fonction des ferrys et des possibilités de randonnées. Nous étions à la recherche de calme, loin des foules oppressantes. Nous avons (presque) à chaque fois trouvé notre bonheur. Je vous invite donc à suivre notre itinéraire général dans les Cyclades ; un itinéraire qui a volontairement fait l’impasse sur Mykonos et Santorin (alors que cette île a l’air sublime), les deux îles les plus touristiques de cet archipel.
Jour 1 à jour 5 : Naxos
Arrivés au Pirée en milieu d’après-midi, nous décidons de prendre le premier ferry en partance de la première compagnie que nous voyons et autant aller le plus loin possible. Nous embarquons donc à 17h30 en direction de Naxos où nous arriverons aux alentours de minuit après un long voyage en compagnie d’une équipe de footballeurs assez bruyants. Après une courte nuit et un excellent petit-déjeuner, nous organisons notre séjour sur la plus grande et la plus verte des îles des Cyclades. Étant donné la superficie de l’île et notre envie de liberté, nous décidons de louer une voiture pour découvrir l’île. Nous voulons grimper au sommet du Mont Zeus, nous baigner sur des plages désertes, aller tout au nord de l’île à Apollonas, nous promener à Apiranthos et Chalki. Nous passons la matinée à nous promener dans la vieille ville et à découvrir le temple d’Apollon. Je suis tellement heureuse d’être enfin sur une de ces îles cycladiques dont j’avais étudié l’art et l’histoire avec passion à l’adolescence. Dans l’après-midi, nous prenons la route en direction du nord et faisons escale sur la petite plage d’Abram où il n’y a personne. L’eau est limpide. L’air est doux. Il n’y a pas un bruit sauf celui de la mer et du léger vent dans les tamaris. Le voyage commence en beauté. En fin de journée, nous reprenons la route pour aller tout au nord de l’île à Apollonas. C’est calme, c’est beau, c’est doux. On se dit qu’on a bien fait de venir dans les Cyclades…
Nous quittons le lendemain Apollonas après avoir salué le Kouros. Nous serpentons sur les petites routes en direction d’Apiranthos, un magnifique village en hauteur, où l’on prend plaisir à se perdre dans les ruelles. Nous déjeunons sur une place très calme au cœur du village et nous régalons encore de tomates, de concombres et de feta. Nous voulions faire une randonnée au départ d’Apiranthos mais, il fait très chaud. Nous préférons reprendre la voiture pour redescendre sur la côte est de l’île, très peu fréquentée par les touristes. Nous descendons donc vers le petit village de Moutsouna. La vue sur la mer et l’île de Donoussa est sublime ! Après un tour dans le tout petit village de Moutsouna où nous voulions passer la nuit mais où rien n’était ouvert car la saison touristique n’avait pas encore commencé, nous décidons d’aller un peu plus au Sud vers la plage de Psili Amos. Comme il y a beaucoup de vent, nous ne prenons pas nos serviettes ni nos maillots. Pourtant après une jolie balade en bord de mer, nous arrivons dans une petite crique à l’abri du vent. Nous ne pouvons résister à l’appel de cette mer si bleue et nous jetons à l’eau. Nous sommes seuls, heureux et vivants. Nous passons une de nos plus belles après-midi sur cette plage… Le soir, nous quittons le bord de mer pour trouver un hébergement central sur l’île. C’est à Chalki, encore un très joli village, que nous resterons les deux prochaines nuits.
Pour notre quatrième journée sur l’île, il fait encore très chaud. Nous prenons le temps de visiter en matinée Chalki et la distillerie de Kitron Vallindras avant de nous rendre, cette fois-ci, sur les plages de la côte sud-ouest de l’île. Ce côté-ci est plus peuplé et les plages sont moins charmantes et sans ombre. Nous nous poserons un peu sur la plage de Glyphada où il n’y a personne. Nous pensions randonner tous les jours mais nous avions passé quelques mois difficiles avant de partir et la chaleur ne nous aidait pas à trouver l’énergie nécessaire. Et même si nous n’aimons pas rester à la plage et même si je n’aime pas me baigner en général, nous avons privilégié les moments de calme, de repos et de baignades sur la plage. Au plus grand bonheur de Sacha !
Enfin, pour notre dernier jour sur Naxos, nous décidons de monter jusqu’au sommet du Mont Zeus, le point culminant des Cyclades à 1001 m. Pour rejoindre le point de départ, nous gagnons le village de Filoti et entamons notre montée en commençant par nous perdre sur un chemin fermé. Nous remplissons nos gourdes d’eau de source avant de nous mettre aux choses sérieuses : une montée continue. Il fait moins chaud aujourd’hui, l’air est rempli d’odeurs envoûtantes, une grotte attire notre attention et tout est beau. Sacha monte comme un cabris. On le voit dans son élément. Enfin, la récompense : le sommet. La vue à 360° est magnifique. Lorsqu’il n’y a pas de voile, il paraît que l’on peut voir très loin. Nous redescendons enfin par l’autre côté de la montagne. Avec la chaleur, les odeurs se font plus fortes. Nous vivons là une de nos plus belles randonnées. Et ce n’est que le début ! Dans l’après-midi, nous retournons à Chora, la ville principale de l’île, pour acheter les tickets de ferry pour notre prochaine destination. Nous voulons aller sur l’île la plus à l’est des Cyclades.
Notre coup de cœur : La randonnée vers le Mont Zeus.
La bonne adresse où dormir : Hotel Adonis à Apollonas
La bonne adresse où manger : Le restaurant Apollon à Apollonas également où nous avons mangé les meilleures souvlakis avec les meilleurs légumes grillés.
Jour 6 à jour 9 : Amorgos
Après une longue attente matinale, nous embarquons sur un ferry de taille très modeste comparé aux gros navires qui passent à longueur de journée ou aux speed boats pour rejoindre la plus orientale des îles cycladiques et lieu de tournage du Grand Bleu (un de mes films préférés quand j’étais plus jeune) : Amorgos ! Peu de monde embarque. Beaucoup de grecs et un groupe de randonneurs français que nous avions croisé la veille sur le chemin vers le Mont Zeus.
Nous sommes heureux d’être sur ce bateau qui dessert les petites Cyclades. Soudain, alors que nous nous éloignons de Naxos, surgit un groupe de dauphins qui se met à sauter à côté du bateau sur quelques centaines de mètres ! C’est la première fois que nous voyons des dauphins. Et c’est magique ! Nous avons été très chanceux d’être là au bon moment. Les petites îles défilent : Iraklia, Schinoussa, Koufonissia. Peu de monde descend du bateau et on se dit qu’on irait bien se poser quelques jours sur l’une d’elles. Enfin, nous arrivons en fin de journée à Katapola. Le port est petit et c’est beau. On a l’impression d’être loin, très loin, de toute l’agitation du monde. Ici, on semble vivre à un autre rythme.
Nous louons à nouveau une voiture afin de pouvoir nous rendre facilement à notre hôtel. Sur certaines îles, comme Amorgos, il est plus facile et rapide de se déplacer en voiture plutôt qu’en bus (qui se font rares en dehors de la haute saison touristique). Pendant notre séjour sur l’île, nous irons voir la célèbre épave de l’Olympia qui apparaît au début du Grand Bleu, nous visiterons les jolis villages du nord de l’île, Tholaria, Langada et Potamos, nous baignerons sur la plage déserte de Psili Ammos, emprunterons la route principale d’un bout à l’autre, de Tholaria jusqu’à la baie de Kalotaritisas, ferons deux belles randonnées, l’une de Vroutsi jusqu’au Kastri et l’autre de Chora à Aegiali en passant par le sublime monastère de la Panagia Chozoviotissa, nous serons pris en stop après plus de 2h d’attente en bord de route par un jeune homme qui a dû avoir pitié de nous (aucun bus ne passait avant un certain moment) et embarquerons en stop l’auteur des guides de randonnées sur les îles grecques, Dieter Graf, qui nous dédicacera notre exemplaire. Nous avons adoré Amorgos. Une île sauvage, montagneuse, préservée. Ici, les chèvres sont reines. Ici, on peut ressentir l’éloignement, le temps qui s’écoule paisiblement, la solitude, la plénitude. Ici, les couleurs, tout comme les odeurs, sont intenses.
Seule ombre au tableau : la montagne de déchets en tout genre qui entourait l’épave de l’Olympia. C’était la première fois que je voyais les effets de notre surconsommation de plastiques et d’objets inutiles. Nous étions attristés par ce constat. Alors, nous avons ramassé ce que nous pouvions. Mais, ce n’était qu’une minuscule goutte d’eau face à l’ampleur du désastre.
Notre coup de cœur : La randonnée de Chora (Amorgos) à Aegiali en passant par le Monastère de Chozoviotissa.
La bonne adresse où dormir : Maison d’hôtes Theoreion entre Aegiali et Tholaria dans le Nord de l’île.
La bonne adresse où manger : Un merveilleux repas en toute simplicité à la Taverna Panorama à Tholaria.
Jour 10 à jour 12 : Iraklia
C’est sur Iraklia que se porte notre choix parce que dans le guide il est mis que c’est « une île aride et presque désertique, qui comblera les vacanciers jaloux de leur tranquillité. » Il y est mis également que les activités sont limitées. Et nous, ça nous plaît les lieux désertiques et tranquilles.
Et de tranquillité, nous en aurons besoin en arrivant. En embarquant à Katapola, port d’Amorgos bien protégé du vent, nous ne nous attendions pas du tout à être secoués une fois en mer. Parfois, quand la mer est agitée, j’ai le mal de mer. Mais il s’agit juste alors d’une légère indisposition. Cette fois-ci par contre, j’ai été très malade. Et je ne pouvais alors m’empêcher de penser à Alain Borer qui décrit son mal de mer à bord de la Boudeuse sur les mers du Pacifique dans son récit Le ciel & la carte. Avoir le mal de mer est vraiment une sensation très désagréable qui nous poursuit encore un peu une fois à terre. Nous étions les seuls à descendre à Iraklia et plusieurs personnes ont cherché à nous louer une chambre. Nous n’étions pas du tout en état de parler ou de prendre une décision. Nous nous sommes donc posés sur un banc pour reprendre nos esprits pendant que Sacha observait les bateaux et tentait de discuter avec quelques pêcheurs.
Enfin, nous décidons de nous éloigner du port et d’aller nous poser dans un petit hôtel sur la plage de Livadi. Et que c’est bon. Que c’est beau. Le calme absolu. Le temps qui s’est arrêté. La plage juste en face. Le restaurant pas trop loin avec vue sur mer.
Nous prendrons le temps sur cette île, nous nous reposerons et nous ferons également une randonnée aux senteurs de thym et assez sportive car il n’est pas évident de trouver son chemin au milieu des sentiers tracés par les chèvres et qui ne nous amènent pas au bon endroit. Iraklia, c’est l’île idéale pour se couper du monde, se déconnecter, prendre du temps pour soi, ne rien faire, se baigner et se sentir seuls. C’est aussi l’endroit où l’on nous a offert toujours plus que ce que nous commandions à manger ! Un petit paradis !
Notre coup de cœur : Le calme de l’île.
La bonne adresse où dormir : Martin’s Room à Livadi, à 2 km du port d’Iraklia. Hôtel sur la plage et au calme absolu.
La bonne adresse où manger : Restaurant très agréable « Pera Panta » juste à côté de la plage de Livadi.
Jour 13 à jour 15 : Paros
Nous quittons les Petites Cyclades, pour rejoindre une des grandes îles et, surtout, l’une des plus touristiques, la plaque tournante presque des Cyclades, l’incontournable entre Santorin et Mykonos, Paros. Mais ça, nous ne le savions pas encore ! C’est ici que nous avons été confronté pour la première fois depuis notre arrivée dans les îles au tourisme de masse.
Bien que ce ne soit pas trop notre tasse de thé, nous en tirons les avantages : nous ne devons pas louer de voiture pour nous déplacer facilement car le réseau de bus fonctionne assez bien et le stop est plus facile car il y a beaucoup plus de passage sur les routes. Nous trouvons une petite pension à Parikia, le port de l’île, d’où il est facile de se rendre sur les différents lieux de départ en randonnée. Notre première randonnée de Parikia à Kolimpithres ne nous convainc pas. Le charme n’opère pas du tout. De plus, le sentier ne semble pas très souvent emprunté car nous croisons sur notre chemin d’immenses toiles d’araignées avec des araignées tout aussi énormes qui bloquent le passage. Nous décidons donc de faire un détour après avoir bataillé avec quatre d’entre elles alors que nous n’étions qu’à l’entrée de ce sentier. Par la suite, nous nous habituerons et nous trouverons d’autres parades pour les éviter. Nous croiserons aussi sur notre chemin des éoliennes, des cadavres d’oiseaux qui ont, semble-t-il, été broyés par les éoliennes, des fermes gardées par des chiens peu avenants et des touristes en quads bruyants. Nous arrivons à la fin de cette rando abrutis par la chaleur et le vent fort. Nous rentrons à Parikia avec un photographe allemand qui passe plusieurs mois de l’année sur Paros depuis une vingtaine d’années. L’île a changé depuis sa première visite. Il ne la reconnaît plus par endroits. Mais il n’en partirait pour rien au monde.
Notre deuxième randonnée nous réconcilie avec Paros et nous montre ses beautés. De Parikia, nous prenons le bus jusqu’à Lefkes, un magnifique village perché, point de départ du sentier byzantin. Marcher sur cette voie pavée qui relie Lefkes à Prodromos depuis l’Antiquité nous ramène dans l’Histoire et nous fait nous sentir faire partie d’un tout. La randonnée est très belle et l’arrivée dans le village de Prodromos apporte une ombre bienvenue et réconfortante. Le village est calme et beau, comme la plupart des villages que nous aurons parcourus pendant notre séjour. Nous nous installons sur une terrasse au carrefour de 4 ruelles avant de continuer notre randonnée jusqu’à la Golden Beach. Du sable blanc. Une mer bleue. C’est beau !
Pour conclure notre séjour sur l’île, nous nous promenons au soir couchant dans Parikia et le soleil nous offre un magnifique spectacle. Finalement, Paros a aussi de belles choses à offrir. Sauf qu’ici, il faut un peu plus les chercher.
Notre coup de cœur : Le village de Lefkes et le sentier byzantin jusqu’à Prodromos.
La bonne adresse où dormir : L’hotel Arian un peu à l’écart du centre, très calme, très coloré et la propriétaire est très gentille
La bonne adresse où manger : Déguster un plat du jour au cœur du village de Prodromos au Kallitexniko Kafeneio.
Jour 16 à jour 21 : Andros
Pour nous, Andros a été l’île la plus belle et la plus agréable de notre séjour dans les Cyclades. C’est aussi l’île la plus à l’Ouest de l’archipel, une île aux airs de Toscane avec ses cyprès et ses toits de tuiles ocres. Sur l’île d’Andros, il est possible de partir dix jours en randonnée sur la Andros Route, un parcours de 100 km qui permet de traverser l’île d’un bout à l’autre. Nous n’avons pas le temps de la faire en entier mais nous décidons d’aller y faire quelques repérages pour un prochain voyage.
Nous ferons toutefois quelques belles randonnées. La première restera la plus belle de tout notre séjour dans les Cyclades. Déposés sur le bord d’une route au milieu de nulle part, nous descendons un sentier qui sent bon les plantes aromatiques avant de découvrir un véritable jardin d’Éden. Dans le creux de la vallée coule une rivière aux eaux limpides et tout autour pousse une végétation luxuriante et colorée, volent des insectes et des oiseaux et se reposent des grenouilles. Tout le long, il y des anciens moulins à eau. L’accès est difficile et se mérite. Mais quel bonheur ! Et que c’est beau ! Je me répète encore mais, pendant ce voyage, c’est le mot que j’aurai le plus répété. Ici, dans ce petit paradis, des hommes vivaient et travaillaient. Ils ont abandonné les lieux. Nous n’avons aucune information sur ces moulins, leur histoire. Mais nous comprenons pourquoi les hommes ont préféré partir : l’existence devait être solitaire et rude malgré la beauté des lieux. Nous quittons la belle vallée et regrettons de ne pas avoir le temps d’y pique-niquer. Il nous faut encore remonter de l’autre côté. C’est assez sportif. Le vent souffle et nous bouscule. La dernière descente sera éprouvante pour les genoux. Mais quelle belle randonnée ! Le séjour sur Andros commence parfaitement bien.
Le lendemain, comme les jours qui vont suivre, le vent souffle encore très fort. Nous louons une voiture pour découvrir l’île et rejoindre Andros (Chora). De là, nous pouvons explorer les environs et les villages d’Apikia, avec une jolie balade jusqu’à la source Pithara, et Menites. Nous en profitons également pour faire une autre très belle randonnée, dans le sud de l’île cette fois, en partant de Chora jusqu’à Ormos Korthiou. Je pense que c’était la randonnée la plus difficile de ce séjour car il n’y aucun plat à aucun moment. On monte, on descend, on remonte et on descend. C’est sauvage, un peu plus aride et moins fleuri que celle que nous avions faite au nord, le vent s’est calmé et les vues toujours à couper le souffle. Ormos Korthiou est un joli village de bord de mer. Très calme. Nous passons une partie de l’après-midi sur une terrasse à l’ombre en face d’une plage où Sacha s’en donne à cœur joie avec d’autres enfants et où je vois, pour la première fois, des cygnes marins. Comme c’est la basse saison encore, aucun bus ne part vers Chora. Nous essayons de faire du stop mais personne ne s’y rend. Finalement, une bonne âme anonyme appelle un taxi pour rentrer sur Chora après 1h30 d’attente.
Pour notre dernier jour dans les Cyclades, nous décidons de nous faire plaisir et d’aller dans un hôtel avec piscine accessible uniquement par une piste, très isolé et situé dans une réserve Natura, à Zorkos Bay. Un moment de rêve et de repos. Cette dernière nuit clôture en beauté ce voyage tant espéré et attendu dans les Cyclades. Il fut comme une parenthèse enchantée et une révélation. Et si nous revenions plus longuement en Grèce et sur ses îles pour voir s’il ne serait pas bon d’y poser ses valises quelques temps ?
Notre coup de cœur : La vallée d’Eden et l’ancien village de Frousseia lors de notre première randonnée sur l’île, le chemin balisé 1.
La bonne adresse où dormir : Un magnifique hôtel, une adresse intime, un lieu isolé, un beau cadeau : Aegea Blue Cycladic Resort.
La bonne adresse où manger : La belle terrasse et la cuisine délicieuse du restaurant Drosia à Menites.
Nous avons aimé les Cyclades. Ce voyage était à la hauteur de nos espérances et nous sommes tombés amoureux de ces îles. Nous avons aimé la nourriture, les paysages, les gens rencontrés. Nous avons senti le temps s’écouler différemment. Nous avons profité de chaque instant. Bien sûr, je n’ai fait que survoler ces 3 semaines dans les îles cycladiques pour vous donner un aperçu et une idée d’itinéraire. Mais, je reviendrai plus en détails sur chacune des îles dans les prochains articles.
Toutefois, ce voyage a aussi été l’occasion de se rendre compte du nombre affolant de ferrys qui circulent tous les jours entre les îles et qui créent un désastre écologique dans les mers autour des îles. Plusieurs pêcheurs rencontrés nous ont dit qu’il n’y avait plus de poissons dans la mer, qu’ils devaient aller beaucoup plus loin et en importer. Trop de pêche. Mais aussi les nuisances sonores liées à ces ferrys et speed boats. On pense alors à notre impact personnel. Peut-être y aurait-il une manière de faire différemment ? Peut-être pourrions-nous voyager plus lentement ? Les ferrys sont indispensables pour les insulaires en ce qui concerne le ravitaillement, le courrier, l’école, le sport… Il ne s’agit donc pas de les supprimer. Mais peut-être de limiter leur nombre.
Et vous, vous aimeriez découvrir les îles des Cyclades ? Quelles sont vos coups de cœur ?
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